TEXTE N 1
Jeux olympiques des animaux
Le Musée des Sciences naturelles de Bruxelles fait peau neuve. Finis les lions et les ours miteux derrière des vitrines mal eclairées. Depuis quelques années déjà, le musée modernise ses salles. II devient un lieu agréable où le visiteur - surtout le jeune visiteur - apprend en s'amusant. Près des iguanodons de Bernissart s'organisent regulièrement des expositions temporaires sur des thèmes spécifiques. Les dernières étaient consacrées à la mer du Nord, aux animaux des villes, aux parades amoureuses des animaux. Les prochaines présenteront les« charmantes bestioles » (les petits organismes) et les «moules natures ». Mais aujourd'hui, c'est à la découverte des exploits sportifs que nous invite le musée. La course, le saut, la nage, le tir et I'orientation : voici des disciplines olympiques dans lesquelles les animaux s'illustrent. Jugez plutot!Découvrez ces records à l'expo!
La courseLa natation
L'espadon est le nageur le plus rapide, à près de 130 km/h. Il est aussi bon plongeur : il peut descendre à 800 m pour suivre des poissons. Habituellement le dauphin nage à 10 km/h mais lors d'un sprint, il atteint les 45 km/h. Lorsqu'il chasse, il peut rester plus de 10 minutes sans respirer. Actuellement, les nageurs olympiques les plus rapides dépassent les 8 km/h !
Quand il tire la langue, le caméléon rate rarement son coup. Il propulse sa langue vers sa proie à 100 km/h. Comme l'extrémité est collante, sa proie y reste engluée. Le goéland vole un œuf dans un nid. Pour l'ouvrir, il éffectue un tir : il monte dans le ciel, l’oeuf dans le bec ; puis il le laisse tomber, en visant un rocher.
Le saut
Le kangourou est un champion du saut. Ses pattes arrière sont puissantes et il fait des bonds aussi longs qu'un autobus : 12m ! La grenouille se défend bien : 2 mètres sans élan ! La sauterelle peut se déplacer rapidement, en sautant. Ses performances ? Des bonds de 1,20m de long. Pour faire aussi bien, nous devrions pouvoir sauter 50 fois notre taille... Le record olympique actuel de saut est détenu par Bob Beamon : 8,90 m.
Non seulement le pigeon a le sens de l'orientation mais en plus il tient la distance : en 1931, un pigeon voyageur a effectué un trajet de 11 275 km en 7 jours ! Lors des courses, le pigeon, pressé de rentrer au pigeonnier, ne s'arrête pas pour boire : il rase le plan d'eau, le bec ouvert ! Le saumon a le nez fin ! C'est grâce à l'odorat qu'il retrouve la rivière où il est né. Le mille-pattes a une mémoire d'éléphant : il retient le nombre de pas qu'il fait dans chaque direction. Pendant la course d'orientation les hommes parcourent 10 à 20 km en 90 minutes et les femmes, 7 à 15 km en 75 minutes.
(D’après une publication dans L’ Amitié, №1-2, 2004)
Exercices à proposer aux élèves
1. D’abord, regardez les photos, lisez le titre général et les sous-titres. Puis répondez aux questions :- De quoi s’agira-t-il dans ces textes?
- Quels animaux feraient-ils partie de l’équipe olympique si on organisait l’Olympiade pour les bêtes?
- A quels sports ces animaux pourraient-ils participer avec beaucoup de succès?
2. Lisez ces textes; ensuite faites les exercices suivants :
a) remplissez ce tableau
sport | animal ou animaux, son (ses) record (-s) | records de l’homme |
la course | ||
le dauphin – 10 km/h, lors d’un sprint – 45 km/h | ||
8,90 cm (Bob Beamon) |
b) vrai ou faux ?
1. « Jeux Olympiques des animaux » a été l’une des dernières expositions du musée.
2. Aux prochains Jeux Olympiques les animaux prendront part à quelques disciplines sportives.
3. Les nageurs olympiques descendent à 8 km de fond.
4. Les animaux les plus rapides sont le guépard, l’antilope et l’autruche.
5. Le caméléon est un bon tireur.
c) complétez ces phrases :
1. Le Musée ... ... ... de Bruxelles change complétement.
2. Ce musée devient un lieu ... où le visiteur apprend ... ...
3. Le musée nous invite à la découverte ... ... ...
4. Les animaux s’illustrent dans ... , ... , ... , ... , ...
5. C’est grace à l’odorat que le saumon ... ... où il ... ...
6. ... est un champion du saut.
TEXTE N 2
Le mystère des tortues luths
C’est la plus grosse des tortues marines.Elles vivent sur notre planète depuis 60 millions d’années !
Elles peuvent mésurer 2 mètres, peser 1 tonne, plonger à 1 200 mètres de profondeur...
Tous les ans, des milliers de tortues-femelles viennent pondre sur les plages de la Guyane.
Le biologiste célèbre Jacques Fretey cherche à comprendre leur mode de vie.
Le nord-ouest de la Guyane française est le premier lieu où les tortues luths pondent.
5 000 à 15 000 femelles se rassemblent chaque année sur les 3 kilomètres de la plage des Hattes.
Ici, depuis1977, le scientifique de renommée internationale Jacques Fretey étudie ces monstres des mers.
“Entre la petite tortue qui va naître et quitter la plage dans environ 64 jours, et la femelle adulte qui vient pondre pour la première fois, on pense qu’il s’écoule une vingtaine d’années, raconte Jacques Fretey. On ne connaît toujours pas les stades intermédiaires entre les petites et les grosses tortues luths. Que deviennent les jeunes, de quoi vivent-elles, où vont-elles ? Mystère. ”
Pour mieux connaître un tel animal, on le marque par une petite puce électronique stérile qu’on injecte sous la peau de la tortue. Le marquage sert à connaître ses routes de migration.
On pense qu’après avoir pondu leurs oeufs, les tortues luths remontent jusqu’à Terre Neuve où elles se nourrissent de méduses, de poissons, de plantes marines pendant quelques mois. Puis elles vont vers les côtes européennes ou africaines, toujours à la recherche de méduses. Elles parcourent ainsi entre 5 000 et 10 000 kilomètres.
2,40 mètres : parmi toutes les tortues, la tortue luth est la plus grande. Plus grande encore que les tortues géantes des Galapagos et des Seychelles. Elle peut atteindre une taille d’environ 2,40 mètres, de la queue au museau !
160 000 : c’est le nombre actuel de tortues luths. La tortue luth est classée parmi les espèces en danger de l’Union Mondiale pour la Nature. En Guyane française, c’est surtout le WWF qui finance les campagnes pour la sauvegarde de la tortue luth.
20 kilomètres à l’heure : c’est la vitesse que peut atteindre cette bonne nageuse. Ses
nageoires sont de véritables rames et sa forme hydrodynamique lui permet de très bien nager.
1200 mètres : c’est la profondeur que la tortue luth peut atteindre. Elle vit et elle dort dans l’eau, là où la mer est la plus profonde. Elle peut s’adapter à des eaux très chaudes ou très froides. Elle ne s’approche des côtes que pour se nourrir ou pour pondre.
(D’après Marc Beynié, Okapi, №567, 28 aoùt 1995)
Exercices à proposer aux élèves
I. Répondez aux questions :1. Où vivent les tortues luths ?
2. Comment se nourissent-elles ?
3. Nommez le premier lieu où ces animaux pondent.
4. Combien de tortues – femelles se réunissent sur la plage des Hattes?
5. Connaît-on ce qui se passe avec une jeune tortue luth ?
6. Qu’est-ce que on doit faire pour mieux apprendre sa vie ?
7. Qu’est-ce qui aide les tortues à nager très bien ?
8. Qui peut rivaliser avec la tortue luth de la grandeur ?
II.Remplissez cette fiche d’identité
Nom : Tortue luth__________
Classe : Reptiles_____________
Apparition : ____________________
Longueur: ________________
Largeur : ____________________
Poids : ____________________
Nourriture : ____________________
III. Ecrivez les records de la tortue luth.
TEXTE N 3
La vie du désert
Dans
le désert, la chaleur suffocante dépasse souvent 50 degrés Celsius à
l’ombre. Le sable, chauffé par les rayons cuisants du soleil jusqu’à 70
degrés, s’étend sur des kilomètres et des kilomètres... et pas
une seule goutte d’eau à l’horizon. Ces vastes étendues paraissent
sans vie. Et pourtant, elles ne sont pas si vides... Des animaux vivent dans ce milieu hostile !
Pendant
des milliers d’années, des animaux se sont adaptés à la rude vie du
désert. De généra-tion en génération, chaque espèce animale s’est
transmis ses propres atouts pour survivre. Aujourd’hui, beaucoup de ces
animaux pourraient périr si on les changeait de milieu, tellement leurs
caractères biolo-giqueset leur mode de vie sont bien adaptés au désert !
Le dromadaire boit d'eau d’un coup
Le grand fléau du désert, c’est le manque d’eau. L’eau, c’est la vie.Et dans certains déserts très arides, il peut ne pas pleuvoir pendant dix ans !
Pour économiser l’eau et en garder le maximum dans leur corps, beaucoup d’animaux ne transpirent pas.
Le plus bel exemple d’adaptation au dé-sert est sûrement le dromadaire. Non seu-lement il est l’un des rares animaux à affronter la chaleur de la journée,
mais c’est, en plus, le plus grand animal du dé-sert et ses besoins en eau sont donc énormes. Et pourtant, il est capable de marcher en plein désert, sans boire une seule goutte d’eau pendant 8 jours ! Son secret ? Il peut perdre jusqu’à 30 % de son poids en eau, sans dommages. Il lui suffit ensuite de boire 100 litres d’eau en une fois pour se réhydrater.
(D’apré-s le dossier de Florence Dutruc-Rosset, Okapi, №563, 27 mai 1995)
Exercices à proposer aux élèves
I. D’abord, observez les photos. Quels animaux habitent aux déserts?II. Lisez le texte, puis choisissez une (des) bonne(s) variante(s):
1. Ce texte traite un sujet à caractère:
a. politique
b. informatif
c. polé-mique
b. informatif
c. polé-mique
2. Ce texte s’adresse
a. aux professionels
b. aux grand public
c. aux enfants
b. aux grand public
c. aux enfants
3. Le texte que vous avez lu
a. a beaucoup de faits inté-ressants
b. est sur les animaux polaires
c. parle du scientifique qui é-tudie des reptiles
d. raconte la vie des animaux dans les dé-serts
b. est sur les animaux polaires
c. parle du scientifique qui é-tudie des reptiles
d. raconte la vie des animaux dans les dé-serts
4. Le grand mal du dé-sert,
a. c’est la chaleur
b. c’est le manque d’eau
c. c’est le manque de plantes
b. c’est le manque d’eau
c. c’est le manque de plantes
5. Le dromadaire
a. a besoin d’une grande quantité- d’eau
b. peut boire 100 litres d’eau en 8 jours
c. boit beaucoup de litres d’eau en une fois
b. peut boire 100 litres d’eau en 8 jours
c. boit beaucoup de litres d’eau en une fois
III. Faites correspondre les photos et les noms des animaux:
1.
Le
fennec
2. La gazelle
3. La gerboise
4. Le macaque de Barbarie
5. Le chacal
6. L'autruche
2. La gazelle
3. La gerboise
4. Le macaque de Barbarie
5. Le chacal
6. L'autruche
Библиография
1. L’ Amitié, №1-2, 2004
2. Beynié Marc, Okapi, №567, 28 aoùt 1995
3. Dutruc-Rosset Florence, Okapi, №563, 27 mai 1995
4. Фотографии –
http://www.flickr.com/photos/16927335@N03/1805011664/
http://www.bou-saada.net/animaux.htm