Palais (Opéra) Garnier L'Opéra national de Paris (Парижская Национальная опера)

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Презентация к уроку

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L’Opéra national de Paris est un établissement public industriel et commercial français placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il a pour mission de rendre accessible au plus grands nombre les œuvres du patrimoine lyrique et chorégraphique et de favoriser aussi la création et la représentation d’œuvres contemporaines. Il dispose à ce titre deux salles : le palais Garnier (qui abrite le Ballet de l’Opéra national de Paris) et l’Opéra Bastille.

L’Opéra Garnier, ou Palais Garnier, est un des éléments structurants du 9e arrondissements de Paris et du paysage de la capitale française.

L’édifice s’impose comme un monument représentatif de l’atchitecture éclectique et du style Seconde empire (ou style Napoléon III) qui devient le décore préféré de la bourgeoisie de la fin du XIXe siècle.

Le Palais Garnier s’inscrit bien dans la continuité des transformations de Paris menées par Napoléon III et le préfet Haussmann.

Charles Garnier (1825-1898) gagne le concours de l’Opéra en 1861 et commence une série de nombreux voyages pour visiter toute les grandes salles de l’Europe.

La construction s’étale  sur près de quinze années, de 1861 à 1875. Celle-ci est soigneusement cachée derrière des échafaudages recouverts de planches et de verrières qui masquent, en particulier, la façade principale pour que l’effet de surprise soit total.

L’avenue de l’Opéra ne s’inscrit pas à l’origine dans le plan d’urbanisme. Elle demeure comme le seul percement du baron Haussmann. Tout le quartier a été démoli. On a construit des habitations, sièges de grandes sociétés (banques et compagnie d’assurance), grands magasins et boutiques luxueuses.

L’inauguration a lieu le mardi 5 janvier 1875 en présence du président de la République Mac Mahon, du lord-maire de Londres, de bourgmestre d’Amsterdam, de la famille royale d’Espagne et de près de deux mille invités venus de l’Europe entière et d'ailleurs.

Le programme compend :

L’ouverture de la Muette de Portici d’Auber ;
les deux premiers actes de La Juive d’Halévy ;
l’ouverture de Guillaume Tell de Rossini;
la scène de la Bénédiction des poignards des Huguenots de Meyerbeer ;
La Source, ballet de Léo Delibes.

Dès le 7 février 1875, le célèbre bal-masqué et travesti de l’Opéra, principal événement chic annuel du Carnaval de Paris, a lieu dans la salle du Nouvel-Opéra et rassemble huit mille participants.

La conception du grand foyer s’inspire des dispositions et de l’inspiration décorative des galeries des châteaux de la Renaissance française du XVIe siècle (château de Fontainebleau) et du siècle de Louis XIV (galerie d’Appolon au Louvre, galerie des Glaces à Versaille).
C’est endroit est pensé, à l’origine, comme un point de rencontre des spectateurs toutes catégories sociales confondues.

L’ampleur et l’ingéniosité de ses distributions du grand escalier aussi que sa décoration  ont fait de cet escalier l’un des endroits les plus célébrés  et les plus appréciés du Palais Garnier.

La salle est conçue suivant le modèle des théâtres dits « à l’italienne». La jauge s’approche des deux mille places assises, avec un peu plus de mille neuf cents fauteuils. Ce lieux préstigieux est habillé des tons dominants de rouges et d’ors.

La première coupole du plafond de la Grande Salle est du au pinceau du peintre préféré de Napoléon III, Jules Eugène Lenepveu. Cette peinture est aujourd’hui dissimulée par une seconde.
André Malraux, ministre de la Culture du général de Gaulle alors président de la République commande à Marc Chagall un nouveau décor pour le plafond pour l’Opéra de Paris en 1964.

Marc Chagall a réalisé une composition conçue comme une Olympe, dans laquelle il tend l’hommage à quatorze compositeurs, peuplée de personages de l’opéra.

On reconnaît ainsi Boris Godounov, de Moussorgski, La Flûte enchantée, de Mozart, Tristan et Isolde, de Wagner, Roméo et Juliette, de Berlioz, un sujet non précisé de Rameau, Pelléasse et Mélisande, de Debussy, Daphnis et Chloé, de Ravel, L’Oiseau de Feu, de Stravinsky, Le Lac des Cygnes, de Tchaïkovsky, et enfin Giselle d’Adam. Le disque central évoque Carmen, de Bizet, La Traviata, de Verdi, Fidelio, de Beethoven, Orphée et Eurydice, de Gluck.

Le foyer de la Danse, c’est l’espace de répétitions pour le corps de ballet.
Dès l’ouverture du Palais Garnier, les riches abonnés possèdent le privilege d’accéder à cette
Partie de l’Opéra. Ce lieu leur permet d’être directement au contact des danseuses et de pouvoir y faire des « rencontres ».

La danse est un sujet qui marquera la carrière d’Edgar Degas. Il était en admiration devant ses danseuses qui rayonnaient sur la scène. Elles étaient comme les étoiles dont  notre regard ne pouvait se detacher. Il les montrait en préparation, derrière la scène et lors de leur prestation.
Degas allait sur place pour représenter du mieux qu’il pouvait les moindres détails, c’est pour cette raison que ces tableaux nous touchent tant.

Les anecdotes relatives à l’Opéra Garnier.

L’impératrice Eugénie : Quel est donc ce style ? Ce n’est pas du grec, ni du Louis XV, ni du Louis XVI !
Charles Garnier: C’est du Napoléon III et vous vous plaignez !
Napoléon III (lui murmure) : Ne vous en faites pas, elle ni connaît rien !

Le style napoléon III est né !

L’Opéra Garnier est la 13e salle de l’Opéra construite à Paris, le 20 mais 1896, le contrepoids soutenant le grand lustre de la salle cede pendant une representation du Faust de Gounaud et fait une victime… qui occupait le siege numéro 13...

La légende d’un lac souterrain a été entretenue par le célèbre roman de Gaston Leroux: Le Fantôme de l’Opéra. Il existe néanmoins un réservoir d’eau construit sous l’Opéra: il sert à stabiliser les fondations et de réserve d’eau en cas d’incendie.

Des ruches sont installées sur le toit du Palais Garnier depuis1982 : elles y ont été placées par un accessoiriste de l’Opéra, apiculteur à ses heures perdues.

Le ballet de l’Opéra est aujourd’hui considéré comme l’une des meilleures companies au monde.

Sa moyenne d’âge est de 25 ans, ce qui est en fait l’une des plus jeunes compagnies actuelles.
Le répertoire du Ballet de l’Opéra est très étendu, il va de grands ballets romantiques et classiques aux creations des chorégraphes contemporains.
Le ballet donne aujourd’hui quelques 180 représentations par saison à Paris, en province, mais aussi a l’étranger.
Hiérarchie des danseurs.
De l’entrée dans le corps de ballet à la consécration, le Ballet de l’Opéra a fixé une hiérarchie immuable parmi les danseurs et danseuses:
5e   échelon – quadrille
4 e  échelon – coryphée
3 e  échelon – sujet
2 e  échelon – premier danseur
1er  échelon – étoile

Maîtres des ballets et  directeurs de la danse.

1911 – 1914 – Ivan Clustine
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1930 – 1945 – Serge Lifar
1947 – 1958 – Serge Lifar
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1983 – 1989 – Rudolf Noureev
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depuis 1995 – Brigitte Lefèvre

Ivan Clustine.
Formé à l’école de danse de Moscou, il entre au Théâtre Bolchoï en 1878, il émigre à Paris en 1903 pour y ouvrir une écolé. Il introduit quelques innovations, par exemple, le remplacement du tutu traditionnel par des costumes plus adptés aux sujets des ballets.

Serge Lifar.
A partir de 1930 Serge Lifar connut un immense succès, essentiellement dans ses propres créations de ballets avec notamment Les créatures de Prométhée, une vision personnelle du  Spectre de la rose (1931) et de L’après-midi d’un faune (1935), Icare (1935) avec des décors et des costumes de Picasso, Suite en blanc (1943) créés pour l’Opéra de Paris.

Dès 1947 Lifar rentre à l’Opéra et obtient de la direction quelques réformes importantes. Il fait ses adieux à la scène en 1956 dans le rôle d’Albert dans Giselle.

Rudolf  Noureev et ses chorégraphies :
1983     Raymonda
1984    Le Lac des cygnes
1984    Roméo et Juliette
1984     La Tempête
1984    Bach Suite
1985    Casse-Noisette
1985   Washington Square
1986    Cendrillon
1989    La belle au bois dormant

Brigitte Lefèvre.

A l’'âge de 8 ans elle entre à l’école de danse de l’Opéra de Paris et intègre le corps de ballet en 1963. Elle suit l’enseignements de grands maîtres et interprète le grand repertoire classique ainsi que les œuvres de George Balanchine, Roland Petit, Maurice Béjart, etc.

Brigitte Lefèvre s’attache à construire un répertoire du Ballet vivant qui puisse se conjuguer au passé, au présent, mais aussi au futur.