Jean Renoir (Жан Ренуар)

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JEAN RENOIR  est un réalisateur et scénariste français, né à Paris le 15 septembre 1894, mort à Beverly Hills (Californie, Etats-Unis) le 12 février 1979.

Deuxième fils du peintre AUGUSTE RENOIR, ses films ont profondément marqué les mutations du cinéma français entre 1930 et 1950, avant d’ouvrir la porte à la Nouvelle Vague du cinema français.

Jean Renoir est né en 1894 dans le quartier de Monmartre. Sa mére est Aline Charigot, ancien modèle de son père, qu’Auguste Renoir a épousée en 1890.

La petite enfance de Jean est marquée par la présence de Gabrielle. Gabrielle n’avait jamais quitté son village d’Essoyes, c’était une véritable petite sauvageonne.
« J’étais un bébé gaté : Gabrielle, malgré les objurgations de ma mère, me portrait constamment. Notre double silhouette déambulant dans les rues de Monmartre, était si familière que Faivre
fit une caricature me représentant dans les bras de Gabrielle entourée des commères du quartier».

Jean Renoir eut, dès l'âge le plus tendre, la révélation du monde du spectacle en assistant aux représentations du Guignol des Tuileries sous la conduite de Gabrielle.
La fréquentation des milieux artistiques et à l'héritage des traditions impressionnistes (amour de la nature) conditionnera son style de cinéaste.

A partir de 1907, la famille Renoir s'installe dans le Midi, à Cagnes-sur-Mer.
Peu attiré par l'école, Jean est néanmoins pensionnaire d'un collège religieux. Ses études couronnées par un baccalauréat inespéré.

Il envisage un moment une carrière militaire (à l'école de cavalerie de Saumur) mais une grave blessure au cours d'un engagement en Alsace l'en détourne. Permissionnaire, il a la révélation des premiers films de Charlot et des Mystères de New York, qui précisent sa vocation. Celle-ci sera définitivement affirmée (alors même que son père, qui meurt en 1919, eût préféré le voir s'orienter vers la céramique) par la découverte, vers 1923, des films de Mosjoukine et de Stroheim.

Avec quelques amis, dont le futur producteur Pierre Braunberger, il se lance dans le cinéma, en commençant par écrire un scénario pour sa jeune épouse Catherine Hessling que réalisa Albert Dieudonné (Catherine, 1924), puis en prenant lui-même les commandes de la mise en scène, pour La fille de l’eau. Il sera son propre producteur pour son film suivant, Nana (1926), qui essuiera un grave échec commercial. Par la suite, alterneront les ouvrages de commande et les essais d'avant-garde.

Avec La chienne (1931), son premier film parlant et son premier grand film, il fait preuve d'une extrême virtuosité de caméra alors que le ton reste encore fortement teinté d'anarchisme et de naturalisme. Sa période réaliste commence juste après, avec  La nuit du carrefour (1931) et surtout Boudu sauvé des eaux (1932). Il s'affirme comme un maître incontesté de "L'école française".

A partir de 1932, Renoir vit avec Marguerite Houllé, monteuse, rencontrée en 1927, sur le tournage de La P'tite Lili. Militante communiste à la conscience politique très forte celle-ci influence Renoir qui se sent alors proche du parti communsite, ce dont rendront compte, Le crime de monsieur lange (1935) et Les bas fonds (1936).

En 1937, Renoir tourne La grande illusion, grand film pacifiste dont le retentissement sera mondial. La bête humaine (1938) est aussi un grand succès.

Son film La règle du jeu (1939) est mal reçu par son public de gauche. Les rapports entre
maîtres et valets sont à l'inverse de ce que l'on pouvait attendre Ce qui intéresse Renoir c'est les rapports de séduction réciproque. Le film est aussi un echec car le ton, très nouveau, le différencie des films avec personnages sympathiques et antipathiques et où scènes gaies et scènes tristes sont clairements réparties. Ici tout est mélangé.
Sa liaison avec Marguerite se termine, et il vit désormais avec Dido Freire, rencontrée sur le tournage de  La P’tite Lili, engagée comme scripte sur le tournage de La Règle du jeu, et qui deviendra sa dernière épouse.
Renoir s'embarque pour les États-Unis où il a signé un contrat d'un an avec Twentieth Century Fox. Il réalise aux États-Unis certains de ses plus beaux films :  L’étang tragique (1940),  L’homme du sud (1945).

Après quelques années d'activité dans les studios américains et un voyage aux Indes où il réalise  Le Fleuve (1951), Renoir rentre en Europe pour tourner des films, en couleurs, de plus en plus stylisés, témoignant d'une sorte de légèreté panthéiste. Certains y voient les signes regrettables d'un déracinement, d'autres au contraire d'un affinement décisif de son talent.

Le carrosse d'or, (1953), French Cancan, (1955), et Elena et les hommes (1956), composent une trilogie où Renoir rend ses lettres de noblesses à trois formes de spectacle : la commedia dell'arte, le café concert et le guignol.

Le déjeuner sur l'herbe, (1959), Le testament du docteur Cordelier, (1961) comme son dernier film Le petit théâtre, (1969) mettent en garde contre l'accentuation mécanique des comportements humains et prônent la compréhension, la gentillesse et la paresse.

Après Le Caporal épinglé, Jean Renoir a un certain nombre d'idées pour d'autres films, mais aucun producteur n'est disposé à lui offrir l'aide financière nécessaire. Ironiquement, au moment où Renoir est confirmé comme une des plus grandes figures de l'histoire du cinéma, la réalité commerciale l'empêche de faire des films.
Durant ses dernières années, Renoir écrit alors des pièces de théâtre (Orvet, Carola), des romans Les  cahiers du Capitaine Georges, Le coeur à l’aise, Le crime de l’Anglais, Geniviève), une autobiographie ( Ma vie et mes films).
Au Festival d'Arles en 1954 il met en scène Jules César de Shakespeare. La jeune critique et les cinéastes de la Nouvelle Vague l'admirent intensément.
Son dernier film, en 1970, co-produit par les Télévisions française et italienne, Le petit théâtre, est un hommage ultime au Guignol de son enfance et aux contes d'Andersen. C'est l'œuvre d'un "éternel débutant" à qui, en 1975, à Hollywood se voit décerné un Oscar pour l'ensemble de sa carrière.
Le 12 février 1979, Jean Renoir meurt à Beverly Hills où il était installé depuis plusieurs années. Sensible à toutes sortes d'influences, œuvrant dans mille direction, amoureux de la vie et du spectacle sous toutes leurs formes, Renoir, comme l'a dit François Truffaut, " a tout absorbé, tout compris, s'est intéressé à tout et à tous".